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Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai valorisé l’analyse et la compréhension des enjeux pour favoriser des solutions pragmatiques et efficaces. Mes propositions viennent de mon expérience : je parle de ce que je connais, je connais ce dont je parle. Elles viennent également de convictions. Liberté, responsabilité, cohésion, dialogue, autant de valeurs qui conduisent mon engagement.

Au Conseil national, je veillerai à maintenir le dynamisme économique de notre canton, la vitalité de notre système démocratique et l’ouverture de notre pays à ses partenaires commerciaux. En parallèle, il m’apparait central d’œuvrer à l’amélioration des conditions cadres dans les domaines de la santé et du social, de l’énergie, de la mobilité et du territoire.

Mes convictions

Santé & social

Notre système de santé a besoin de solutions novatrices et originales. Médecin actif en santé publique, je m’implique pour des soins de qualité, durables et finançables qui intègrent les nouvelles technologies.

Face aux défis actuels, une réflexion profonde et sans tabou est nécessaire. A Berne, je m’engagerai pour une loi sur la gestion de la santé, qui prenne en compte l’accès aux soins, des tarifs adéquats et un dossier électronique du patient attractif tant pour les patients que les professionnels de la santé.

Assurer un accès simple et efficace aux soins de base

Les besoins des patients, c’est-à-dire de la population, doivent être enfin pris au sérieux : l’accès aux soins doit être simple et le triage efficace. Pour cela, les activités et les responsabilités doivent être redistribuées en fonction des principes de santé publique, de la qualité des soins et d’un rapport coût/bénéfice maîtrisé. Afin de pérenniser et rendre financièrement supportable notre système, une refonte fondamentale est nécessaire : former une constituante indépendante des lobbys afin de fixer le cadre pour une loi sur la gestion de la santé.

En tant que médecin, je m’engagerai clairement pour que nous retrouvions un accès cohérent et adéquat aux soins de premier recours ainsi qu’à un triage efficace et judicieux pour gérer les urgences médicales. Concrètement les incitatifs économiques doivent être corrigés et les rémunérations faites en fonction des besoins de la population ; le triage doit être fait de façon interprofessionnelle (pharmacies, infirmiers et infirmières de santé primaire) et ainsi décharger les urgences des hôpitaux.

Renforcer le rôle des généralistes

Sommes-nous confrontés à une pénurie de médecins ? La Fédération des médecins suisses (FMH) compte 42 002 médecins (chiffres de 2022). Avec une population en Suisse d’environ 8,5 millions d’habitants, cela équivaut à un médecin pour 250 habitants. Selon les études de l’OCDE, il faudrait en réalité un médecin pour 1 500 habitants ! Où se situe donc le problème ?

Parmi les médecins, 60 % sont des spécialistes (soit 1:400 habitants) et 40 % sont des généralistes (1:600 habitants). Or, selon les études de l’OCDE, cette répartition devrait être exactement inverse pour un fonctionnement optimal. En effet, les médecins de premier recours effectuent une première évaluation et un triage afin de guider, si nécessaire, les patients dans le réseau médical – fonction « GPS ». Le rôle des spécialistes est de diagnostiquer et traiter les patients présentant des affections spéciales, complexes ou rares.

Le manque relatif de généralistes se fait particulièrement sentir dans les zones périphériques, et de nombreux cabinets médicaux ont dû fermer faute de successeurs, ce qui oblige la plupart des médecins qui restent dans les zones rurales à fournir des services d’urgence (24 heures sur 24) un à deux jours par semaine, alors que leurs collègues des zones urbaines ne fournissent souvent qu’un à quatre services d’urgence sur toute une année. Et cela, même si les deux groupes sont rémunérés de manière égale. Il est évident que cela rend l’exercice de la médecine dans les zones rurales moins attrayant et accentue l’inégalité entre les zones urbaines et rurales.

Instaurer un triage interprofessionnel dans les soins de premiers recours.

Les politiciens et les assureurs recommandent de consulter un médecin de famille en cas de problème médical. Cependant, de nombreux patients rencontrent des difficultés majeures pour trouver un médecin de premier recours (généralistes, gynécologues, pédiatres, psychiatres), ce qui les pousse à se rendre directement aux urgences de l’hôpital même pour des problèmes médicaux mineurs. Par conséquent, les services d’urgence sont surchargés, ce qui bloque le flux pour les véritables urgences. Il s’agit d’un développement coûteux et médicalement inefficace. Malgré les plus de 80 milliards de francs dépensés pour le système de santé, l’accès à celui-ci semble devenir de plus en plus difficile.

Des accès simples avec un système de triage performant par des médecins de premier recours, des pharmaciens ou du personnel infirmier spécialisé optimiseront rapidement notre système, tout en conservant la qualité et avec un impact positif sur la santé publique et sur le rapport coût/bénéfice. Pour cela, nous avons besoin d’au moins 60 % de médecins généralistes collaborant avec les pharmacies et le personnel soignant qualifié ; les incitatifs économiques doivent être adaptés afin que les soins primaires soient garantis.

Corrections des incitatifs financiers

Ainsi, la situation actuelle résulte en grande partie d’un problème de distribution économique : les incitatifs financiers sont mal ajustés à la réalité. Contrairement à d’autres secteurs, une augmentation de l’offre médicale génère une augmentation de la demande. De plus, le paiement à l’acte est un facteur important dans l’augmentation des coûts. Numériquement, nous avons une pléthore de médecins, mais ceux-ci ne font pas ce dont la société a besoin et ne se trouvent pas au bon endroit. Une part importante de l’augmentation des coûts est attribuable à ces problèmes de distribution induits par des incitatifs pervers. Un tarif médical adapté à ces nouvelles réalités, en particulier pour les prestataires en soins primaires pourrait permettre un meilleur contrôle des coûts ainsi que corriger le déséquilibre entre médecins généralistes et spécialistes.

Initier une constituante pour la gestion de la santé

La loi sur l’assurance maladie (LAMal) a atteint ses limites et ne permet plus une gestion efficace et transparente du système de soins. Les coûts globaux ne sont plus maîtrisés (représentant actuellement 12 % du PIB) et les modifications apportées à la LAMal ne parviennent pas à contrôler l’évolution des coûts. En réalité, les récentes modifications sont principalement superficielles, en grande partie à cause de l’influence prépondérante des différents groupes de pression qui empêchent un véritable débat de fond.

A Berne, je proposerai d’initier une Constituante pour la santé. Cette assemblée serait chargée de redéfinir les conditions cadres de la santé en Suisse. L’objectif est de changer de perspective et de passer d’une loi de financement des soins (LAMaL) à une nouvelle loi sur la gestion de la santé.  

Revoir la gestion de la santé

La complexité et la fragmentation du financement ont atteint un niveau tel qu’il est désormais impossible d’avoir une vision d’ensemble et d’exercer des contrôles efficaces. Chaque assureur propose son propre modèle de primes et d’assurance, ce qui rend le calcul des primes opaque. Depuis de nombreuses années, il est demandé de rendre les modèles plus transparents voire de les uniformiser pour l’AOS (assurance obligatoire des soins) et redéfinir l’étendue du paquet de base des prestations, mais ni les assureurs ni l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) n’ont répondu à cette demande, par exemple en ce qui concerne l’importance des réserves et leur utilisation. De plus, l’absence d’un dossier électronique du patient (DEP) performant signifie qu’il est impossible d’évaluer l’adéquation des soins, ce qui empêche une évaluation coût-bénéfice.

Création d’une assemblée constituante

Depuis plusieurs années, le Parlement procède à de nombreuses révisions mineures qui ne résolvent en rien les véritables problèmes. Plus grave encore, les modifications courageuses et innovantes se heurtent à de nombreux blocages de la part des groupes de pression impliqués.

Une nouvelle loi-cadre est nécessaire pour une gestion efficace de notre système de soins, en particulier pour exploiter les synergies latentes, intégrer les évolutions de la médecine (par exemple, transition de la médecine aiguë à la prise en charge des maladies chroniques) et contrôler le financement du système. Cette nouvelle loi doit avant tout répondre aux besoins des citoyens, plutôt qu’à ceux des prestataires de soins ou des financeurs.

La création d’une assemblée constituante dédiée à la santé présente l’avantage de pouvoir redéfinir la méthode de gestion des soins (dont les coûts représentent actuellement 12 % du PIB) s’appuyant sur les besoins et la volonté de la population. Dans un deuxième temps, cette assemblée serait en mesure de formuler une nouvelle loi sur la gestion de la santé. Face à la situation actuelle de blocage, ce processus peut se dérouler en parallèle du processus législatif. Une fois les propositions finalisées, elles pourraient être intégrées aux discussions parlementaires en vue de l’élaboration d’une nouvelle loi sur la gestion de la santé.

Identifier et corriger les incitatifs générant l’explosion des coûts de la santé

L’explosion des coûts de la santé peut être attribuée à plusieurs facteurs, tels que les incitatifs financiers pervers, la fragmentation des soins, le manque de prévention, l’utilisation excessive de médicaments et de technologies coûteuses, ainsi que la tarification inadéquate des services de santé. La mise en place de modèles de rémunération axés sur les résultats, la coordination des soins, l’investissement dans la prévention, l’évaluation rigoureuse des traitements et la réglementation des tarifs sont autant de mesures qui peuvent contribuer à corriger ces incitatifs et maîtriser les coûts de la santé.

A Berne, je m’engagerai pour l’élaboration d’une nouvelle loi sur la gestion de la santé afin de remplacer la loi actuelle (LAMal) qui est une loi sur le financement uniquement. Afin de trouver une solution rapidement, je proposerais une Constituante pour la santé, afin de réunir les partenaires dans un cadre neutre et ainsi de préparer les conditions cadres pour une telle loi.

Corriger les incitatifs financiers pervers
Dans notre système de soins, les prestataires sont rémunérés en fonction des actes effectués et non des résultats obtenus. Cela crée un incitatif à la surutilisation des services médicaux qui entraine une augmentation cachée des coûts. Ceci doit être remplacé par des modèles de rémunération qui mettent l’accent sur les résultats plutôt que sur les procédures, tels que les paiements basés sur des forfaits de soins globaux.

Promouvoir la coordination des soins

Lorsque les soins de santé sont fragmentés et que les différents prestataires ne communiquent pas efficacement entre eux, cela entraîne des duplications d’examens médicaux et parfois des erreurs de traitement. Cela contribue également à l’augmentation des coûts. Ainsi, il est essentiel de promouvoir une coordination et une intégration accrues entre les fournisseurs de soins de santé (inter-professionnalisme), en favorisant la communication et le partage d’informations médicales au travers d’un dossier électronique du patient efficace.

Favoriser la prévention et la promotion de la santé

Une grande partie des coûts de santé est consacrée au traitement de maladies chroniques qui comportent des facteurs de prévention important telles que le diabète, l’obésité et les maladies cardiaques. Des programmes de préventions ainsi que des soins coordonnés pourraient considérablement réduire les coûts et augmenter la qualité de vie. Diverses tentatives législatives ont échoué, ainsi ce thème sera central au projet de Constituante pour la Santé.

Evaluer rigoureusement les médicaments et technologies

Les avancées technologiques et pharmaceutiques peuvent être bénéfiques pour les patients, mais elles peuvent également être une source d’augmentation des coûts. Il est important de veiller à ce que l’utilisation de médicaments et de technologies soit basée sur des preuves solides de leur efficacité et de leur rapport coût-efficacité.

Maîtriser l’offre hospitalière

La Suisse compte 276 établissements hospitaliers dont 38% d’hôpitaux de soins généraux et 62% de cliniques spécialisées. Ceci représente en 2021 37’845 lits. En 2021 le système hospitalier a géré 1’439’973 hospitalisations. Le système hospitalier occupe 177’882 équivalents plein temps.

Cette surcapacité hospitalière est un facteur important dans les coûts de la santé. Donc une restructuration de l’offre (par exemple, réorientation de l’offre des hôpitaux) au niveau national est indispensable, mais doit tenir compte de deux facteurs clés : 1) les conditions locales d’accès, 2) le fait qu’un hôpital est considéré par la population comme un employeur important dans une région, et qu’une restructuration entrainera des pertes d’emploi.

Redonner un élan au dossier électronique du patient (DEP)

Le dossier électronique du patient (DEP) est un outil essentiel dans le domaine de la santé. Il s’agit d’un système informatisé qui rassemble et stocke les informations médicales d’un individu, permettant aux professionnels de la santé d’accéder rapidement et facilement à son historique médical. Cependant, malgré ses avantages potentiels, le DEP est confronté à des défis et à des difficultés dans sa mise en œuvre et son adoption généralisée.

Comme médecin, je m’engagerai à Berne en priorité pour un dossier électronique du patient accessible partout, performant et efficace, aussi bien pour les patients que pour les prestataires de soins. Le DEP est un facteur important de qualité et de gestion des soins. Ainsi, je lutterai pour finaliser une solution rapide tout en gardant un niveau de sécurité élevé.

Sensibiliser et impliquer les acteurs de la santé

Il est crucial de sensibiliser les professionnels de la santé, y compris les médecins, les infirmières et les autres prestataires de soins, sur les avantages et l’importance du DEP. Des campagnes de sensibilisation et des formations adéquates doivent être organisées pour promouvoir une compréhension approfondie de l’utilisation et des avantages du DEP. L’implication active des acteurs clés dans la conception et la mise en œuvre du système est indispensable pour favoriser son adoption.

Simplifier l’interface utilisateur et l’expérience utilisateur

L’adoption réussie du DEP dépend également de la facilité d’utilisation et de la convivialité de l’interface utilisateur. Les systèmes DEP doivent être conçus de manière intuitive, avec une navigation facile et des fonctionnalités conviviales. Les professionnels de la santé doivent être formés à l’utilisation du DEP de manière efficace et efficiente, afin qu’ils puissent l’intégrer facilement dans leur flux de travail quotidien sans perturber leur productivité.

Favoriser l’interopérabilité des systèmes

Pour que le DEP soit pleinement efficace, il est essentiel de permettre l’interopérabilité entre différents systèmes de santé et fournisseurs de soins. Cela signifie que les informations médicales doivent pouvoir être partagées facilement et en toute sécurité entre les différents établissements de santé. Des normes et des protocoles communs doivent être établis pour faciliter l’échange d’informations et garantir la cohérence et l’intégrité des données. Le DEP doit être accessible partout en Suisse, comme les cartes bancaires, donc une plateforme unique devrait avoir la préférence. Ainsi, au lieu de résoudre des problèmes d’interface, nous pourrions utiliser le DEP pour la gestion et la santé publique.

Assurer la sécurité et la confidentialité des données

La confidentialité et la sécurité des informations médicales sont des préoccupations majeures dans l’utilisation du DEP. Il est primordial d’adopter des mesures de sécurité robustes pour protéger les données des patients contre les accès non autorisés. Les protocoles de cryptage avancés, des systèmes d’authentification solides et une surveillance continue pour détecter les violations potentielles sont nécessaires. Cependant nous devons rester pragmatiques et éviter l’ornière d’une sécurité maximale au dépend des aspects pratiques du quotidien.

Promouvoir activement l’inter-professionalisme

L’inter-professionnalisme est une approche qui favorise la collaboration et la communication entre les différents professionnels de la santé dans le but d’améliorer les soins aux patients. Il reconnaît que chaque professionnel de la santé apporte des compétences et des connaissances uniques à l’équipe de soins, et encourage la coopération pour offrir des soins intégrés, de qualité et véritablement centrés sur le patient.

A Berne, et comme acteur du système de soins, je continuerai à m’engager pour une collaboration interprofessionnelle, ceci en simplifiant les procédures de reconnaissance des différentes compétences ainsi qu’en favorisant l’établissement de tarifs de prestations adéquats.

Amélioration de la prise en charge globale du patient

L’inter-professionnalisme permet une approche holistique des soins, où chaque professionnel de la santé apporte sa perspective et sa spécialité pour évaluer et traiter le patient dans sa globalité. En travaillant ensemble, les professionnels de la santé peuvent mieux comprendre les besoins du patient, coordonner les soins, éviter les duplications et les erreurs, et fournir une prise en charge complète et adaptée à chaque individu. Avec la prépondérance des maladies chroniques (80% des coûts en Suisse) l’évolution vers un inter-professionnalisme intégré est indispensable.

Optimisation des résultats de santé

La collaboration inter-professionnelle a été associée à de meilleurs résultats de santé pour les patients. En partageant leurs connaissances et leurs compétences, les professionnels de la santé peuvent élaborer des plans de traitement plus complets, prendre des décisions éclairées et offrir des interventions plus efficaces. Cela peut se traduire par une réduction des complications, une meilleure gestion des maladies chroniques et une amélioration globale de la santé des patients.

Utilisation plus efficiente des ressources

En travaillant ensemble, les professionnels de la santé peuvent optimiser l’utilisation des ressources disponibles. Par exemple, en partageant les informations et les résultats des tests, ils peuvent éviter les examens redondants, les prescriptions inutiles et les hospitalisations prolongées. Cela peut contribuer à réduire les coûts des soins de santé et à améliorer l’efficacité du système de santé dans son ensemble. Ceci nécessite un dossier électronique du patient (DEP).

Apprentissage et développement professionnel

L’inter-professionnalisme favorise également l’apprentissage continu et le développement professionnel des membres de l’équipe de soins. En collaborant et en échangeant des connaissances, les professionnels de la santé peuvent acquérir de nouvelles compétences, élargir leur compréhension des pratiques et des perspectives des autres et améliorer leur pratique clinique. Cela crée un environnement propice à l’apprentissage mutuel et à l’amélioration continue de la qualité des soins.

Renforcement de la satisfaction des patients et des professionnels de la santé. Lorsque les professionnels de la santé travaillent en équipe et collaborent efficacement, cela se traduit souvent par une meilleure expérience pour les patients. Les soins centrés sur le patient, la coordination des soins et la communication fluide entre les professionnels de la santé peuvent renforcer la confiance et la satisfaction des patients.

Adaptation des tarifs et incitatifs

Différentes lois et les tarifs des assureurs bloquent l’inter-professionnalisme dans sa réalisation pratique quotidienne. Une adaptation des tarifs (certaines prestations nouvelles et nécessaires n’ont actuellement pas de position dans le tarif) et la levée des blocages (législatifs et reconnaissance de compétences nouvelles) sont indispensables pour réaliser de tels projets. La procédure de validation des nouvelles prestations et leur intégration dans le flux des soins doivent être simplifiées et accélérées.

Economie & ouverture

Les PME constituent le tissu économique de notre région. A Berne, je souhaite m’engager pour le maintien de conditions-cadres favorables à la liberté d’entreprendre. Moi-même responsable d’entreprise, je m’investis pour le soutien à l’économie circulaire libérale, l’innovation et la promotion de l’esprit d’entreprise.

Créer un fond de soutien aux start-ups

Les start-ups jouent un rôle essentiel dans l’économie suisse en tant que moteurs de l’innovation, de la création d’emplois et de la croissance économique. Pour encourager leur développement et leur réussite, il est crucial de mettre en place un fond de soutien dédié aux start-ups en Suisse. Ce fond offrirait un soutien financier, des ressources humaines  et un accompagnement spécifique pour stimuler l’entrepreneuriat, favoriser l’innovation et renforcer l’écosystème des start-ups dans le pays.

A Berne, je m’engagerai pour créer et trouver le financement d’un tel fond au niveau fédéral en activant et stimulant les interactions entre les autorités publiques, les investisseurs privés et les acteurs de l’écosystème des start-ups.

Rendre les financements accessibles

Le fond de soutien aux start-ups en Suisse devra fournir un capital d’amorçage et des investissements initiaux pour aider les start-ups à démarrer leurs activités et ainsi transformer leurs concepts innovants en réalité.

Accompagnement et formation pour les entrepreneurs
Le fond de soutien aux start-ups permettrait de mettre en place un programme d’accompagnement personnalisé pour les entrepreneurs, leur offrant un encadrement et des conseils sur les aspects clés du développement d’une entreprise.

Il faciliterait également la mise en réseau entre les start-ups, les investisseurs, les experts et les autres acteurs de l’écosystème des start-ups en Suisse.

Promotion de l’innovation et de la croissance économique
Ce projet pourrait encourager la recherche et le développement en offrant des incitations financières pour l’innovation technologique et l’amélioration des processus. Cela permettrait aux start-ups de repousser les limites de l’innovation et de développer des produits et des services à forte valeur ajoutée.

Le fond de soutien pourrait également aider les start-ups à accéder aux marchés nationaux et internationaux en les soutenant dans leur expansion et leur internationalisation. Cela inclurait des programmes d’exportation, des conseils sur l’expansion à l’étranger et des initiatives pour faciliter l’entrée sur de nouveaux marchés.

Renforcer nos liens avec l’Union européenne

L’UE est le premier partenaire commercial de la Suisse. Notre pays, au cœur de l’Europe, est lié au reste du continent par une proximité géographique, culturelle, académique et économique. Notre relation à l’UE est à ce titre prioritaire et le renforcement de nos liens sur le plan politique doit servir la prospérité de notre population et nos entreprises. En développant les accords bilatéraux, la Suisse maintient un dialogue constructif et participe à l’intégration européenne tout en garantissant son autonomie politique. En suivant cette voie, la Suisse peut renforcer son potentiel économique, scientifique et académique.

Nos relations avec l’UE sont centrales à notre prospérité et bien-être à tous les niveaux. Ainsi à Berne je m’engagerai avec énergie et conviction pour faire évoluer nos relations au travers d’un dialogue transparent et le cas échéant l’élaboration d’accords concrets pour notre prospérité réciproque. Participer à l’idée européenne est une alternative clé à la polarisation internationale actuelle.

Développement des relations bilatérales
Depuis la fin des négociations sur l’accord-cadre, une incertitude plane sur plusieurs secteurs économiques. Le développement des liens avec l’UE permettrait aux entreprises, notamment celles tournées vers l’exportation, de bénéficier d’une meilleure visibilité à long terme quant à l’accès au marché européen, un élément clé pour les affaires et la compétitivité.

La Suisse et l’UE doivent également renforcer leur coopération dans des domaines spécifiques, tels que la recherche scientifique, l’éducation, la sécurité, l’environnement et la mobilité. Ces aspects ne peuvent pas être traiter de façon insulaire, mais uniquement par de larges réseaux d’échanges multilatéraux. La qualité et la performance de notre recherche et enseignement sont étroitement liés aux échanges internationaux. La Suisse compte parmi les meilleures hautes écoles au monde et est en tête dans son potentiel innovatif, cependant il est essentiel de conserver et faire évoluer ces acquis. En intensifiant les échanges d’expertise, en favorisant la collaboration et en partageant les meilleures pratiques, la Suisse peut bénéficier de l’expérience et des ressources de l’UE pour résoudre des défis communs et promouvoir le progrès dans ces domaines clés.

Maintien d’un dialogue constructif
La Suisse doit maintenir un dialogue constructif avec l’UE, en s’engageant activement dans des négociationst en cherchant des compromis mutuellement bénéfiques, nous devrons faire des concessions et ainsi préserver notre prospérité La recherche de solutions équilibrées et la volonté de trouver des accords qui préservent les intérêts des deux parties sont essentielles pour renforcer les relations bilatérales et maintenir la confiance réciproque.

Le renforcement des liens avec l’UE nécessite de trouver un équilibre entre les valeurs helvétiques et les valeurs fondamentales de l’UE, tels que la libre circulation des personnes, le respect des règles du marché unique et la conformité aux normes et aux réglementations européennes.

Participation à l’intégration européenne
La Suisse peut renforcer ses liens avec l’UE en participant activement à des forums européens, en contribuant aux débats et en influençant les décisions qui façonnent l’avenir de l’Europe. La Suisse a tout à gagner d’une relation de confiance avec son partenaire européen. Loin de signifier la disparition de son identité, le développement de ses liens à l’UE et le maintien d’une relation de confiance représenteraient une occasion pour notre pays de faire rayonner son approche fédérale aux problèmes politiques au-delà même de ses frontières.

Garantir un cadre de vie favorable aux PME

Garantir un cadre de vie favorable aux PME en Suisse est essentiel pour soutenir l’économie locale, stimuler l’emploi et favoriser l’innovation. En encourageant l’entrepreneuriat, en simplifiant les procédures administratives, en favorisant l’innovation et en renforçant la collaboration entre les PME, nous pouvons créer un environnement propice à leur développement et à leur réussite. Cela nécessite un engagement fort des autorités publiques, des partenaires commerciaux et de la société civile pour soutenir activement les PME et reconnaître leur importance économique et sociale. Ensemble, nous pouvons maintenir une économie dynamique, diversifiée et résiliente, où les PME jouent un rôle central dans la création d’un avenir prospère pour la Suisse.

J’aurai deux priorités à Berne dans ce domaine : 1) chercher des solutions à court et moyen terme au manque de main d’œuvre aigu que nous connaissons, en particulier la main d’œuvre qualifiée ; 2) simplifier les processus administratifs (financement, autorisations, ressources humaines, numérisation)


Soutien à l’entrepreneuriat et à l’accès au financement

Afin d’entretenir le tissus économique, les entrepreneurs en Suisse ainsi que les futurs entrepreneurs ont besoin de conditions cadres favorables pour être concurrentiels avec l’étranger :  des ressources (matériel, énergie, etc.) et de la main d’œuvre qualifiée ; les procédures pour l’acquisition de nouveaux marchés doit être simplifié Des programmes de mentorat, des conseils d’experts et des incubateurs d’entreprises peuvent aider les PME à démarrer et à se développer avec succès, en leur fournissant l’expertise et le soutien nécessaires.

Les PME ont besoin d’un accès simplifié aux financements pour soutenir leur croissance et leurs investissements. La simplification des procédures de demande de prêts, la création de fonds de capital-risque et l’encouragement des investissements privés dans les PME peuvent contribuer à renforcer leur capacité à innover et à se développer.

Simplification des procédures administratives

Les procédures administratives pour les PME doivent être simplifiées et digitalisées. Cela permettra aux PME de se concentrer davantage sur leurs activités principales et de gagner en efficacité. En particulier un frein à la bureaucratie est indispensable, ainsi qu’une simplification du processus d’imposition.

Une révision des réglementations existantes peut également contribuer à créer un environnement favorable aux PME. Les lois et les normes doivent être adaptées aux réalités des petites entreprises, en tenant compte de leur taille, de leurs capacités financières et de leurs ressources. Cela favorisera l’innovation et la croissance des PME tout en assurant le respect des intérêts publics.

Conserver et faire évoluer notre tradition humanitaire

La tradition humanitaire est une source d’espoir et de solidarité, ancrée dans notre histoire collective. Pour la conserver et la faire évoluer, nous devons rester fidèles à nos valeurs fondamentales tout en nous adaptant aux réalités changeantes du monde. En préservant les principes de la dignité humaine et au travers d’une coopération internationale, nous pouvons façonner un avenir humanitaire plus résilient, inclusif et bienveillant pour tous.

La vague migratoire actuelle est un défi majeur pour l’Europe ainsi que notre pays. Nous devons améliorer les procédures administratives et établir des processus d’intégration rapides et efficaces. Sachant que notre économie est en manque aigu de main d’œuvre, l’intégration dans le tissu économique est une solution favorable pour tous.

Ainsi, je plaiderai à Berne pour une intégration humaine et rapide dans l’intérêt du bien commun.

Préserver notre tradition humanitaire historique

La tradition humanitaire repose sur le principe fondamental du respect de la dignité humaine. En protégeant et en préservant cette valeur inestimable, nous nous engageons à agir avec compassion, empathie et justice envers tous les individus, indépendamment de leur origine, de leur statut social ou de leur religion.

Renforcer la collaboration internationale

Le monde dans lequel nous vivons évolue rapidement, et il est essentiel que notre tradition humanitaire s’adapte aux défis contemporains. Que ce soit face aux conflits armés, aux crises environnementales ou aux pandémies mondiales, nous devons être prêts à innover et à trouver de nouvelles approches pour répondre aux besoins changeants des personnes affectées.

La migration fait partie de l’évolution du monde et ne peut pas être « bloquée » par des lois ou des murs de toute sorte. Sa gestion nécessite une coopération internationale renforcée aussi bien sur le plan légal, organisationnel ou pratique. L’analyse approfondie et objective des raisons de la migration doivent être également examinées dans ce contexte, ceci en particulier pour trouver des solutions locales au travers de nos programmes de coopération.

Energie, territoire & mobilité

La vitalité de nos communes dépend largement de décisions prises à Berne. En charge des bâtiments et de l‘énergie dans la commune de Saint-Prex, je le constate au quotidien.

A Berne, je défendrai des solutions globales adaptées au contexte local pour une meilleure prise en compte des réalités du terrain. Je m’engage également pour l’indépendance énergétique, la digitalisation de l’administration et l’économie circulaire à l’échelle locale.

Redonner de l’autonomie aux Communes

Redonner de l’autonomie aux communes en Suisse est essentiel pour renforcer la démocratie locale, promouvoir l’innovation et répondre aux besoins spécifiques des communautés locales. En décentralisant le pouvoir décisionnel, en encourageant la participation citoyenne, en favorisant l’innovation locale et en garantissant une gestion financière transparente, nous pouvons revitaliser les communes suisses et renforcer leur rôle en tant que piliers de la démocratie. Cela nécessite un engagement politique fort, une révision des lois et des politiques existantes, ainsi qu’une sensibilisation et une implication citoyennes.

Comme Municipal d’une commune de 6’000 habitants, je m’engagerai pour redonner du pouvoir décisionnel aux communes, en particulier dans la gestion financière (uniquement 1/3 environ des impôts perçus sont gérés par les communes), la transition énergétique (générer des incitatifs et libéralisation du réseau électrique) et l’aménagement du territoire (assouplissement important de la LAT), ceci tout en gardant une coordination régionale.

Prise de décision locale et démocratie participative

Redonner de l’autonomie aux communes signifie accorder plus de pouvoir décisionnel aux autorités locales. Cela permet aux communautés de prendre des décisions qui reflètent mieux leurs besoins et leurs valeurs spécifiques, tout en renforçant la confiance des citoyens dans le processus démocratique.

Une autonomie accrue doit s’accompagner d’une plus grande transparence et d’une responsabilité accrue envers les citoyens. Les communes doivent être tenues de rendre compte de leurs actions, de partager les informations pertinentes et d’impliquer activement les citoyens dans la surveillance et l’évaluation des politiques et des projets locaux.

Flexibilité pour l’innovation et le développement local

Chaque commune a des caractéristiques et des défis uniques. En redonnant de l’autonomie aux communes, nous leur offrons la flexibilité nécessaire pour adapter les politiques et les solutions aux besoins spécifiques de leurs habitants. Cela favorise l’innovation locale et encourage le développement économique, social et environnemental durable.

En renforçant l’autonomie des communes, nous favorisons également les partenariats et la coopération entre les acteurs locaux, tels que les associations, les entreprises et les organisations communautaires. Cela crée un tissu social solide, stimule la collaboration et renforce la résilience des communautés face aux défis émergents.

Responsabilité financière et gestion transparente

Redonner de l’autonomie aux communes implique également une plus grande responsabilité financière. Les communes doivent être dotées de compétences accrues en matière de gestion des ressources financières, ce qui favorise la transparence, l’efficacité et l’optimisation des dépenses publiques. Dans ce cadre, la formule de péréquation financière entre canton et communes doit être revue.

Viser l’indépendance énergétique

L’indépendance énergétique en Suisse est un objectif ambitieux, mais essentiel pour garantir un avenir durable et prospère. En favorisant la transition vers les énergies renouvelables, en améliorant l’efficacité énergétique et en investissant dans la recherche et l’innovation, nous pouvons progresser vers une société moins dépendante des combustibles fossiles et plus respectueuse de l’environnement. Cela nécessite un engagement collectif des citoyens, des entreprises et du gouvernement pour travailler ensemble et mettre en œuvre des politiques et des initiatives favorables à cette transition énergétique. En construisant une indépendance énergétique solide, la Suisse peut devenir un exemple mondial de durabilité et inspirer d’autres nations à suivre le même chemin vers un avenir énergétique plus propre et plus responsable.

A Berne, je soutiendrai et favoriserai toutes les démarches pour assurer cette transition dans notre pays, au travers notamment d’une libéralisation du réseau électrique, de la mise en place de limites aux possibilités de recours pour les grands projets énergétiques indispensables pour notre prospérité économique et du respect de nos engagements internationaux. 

Transition vers les énergies renouvelables

La Suisse dispose d’un potentiel hydraulique important, et l’exploitation de cette ressource renouvelable peut jouer un rôle central dans notre quête d’indépendance énergétique. En développant davantage de centrales hydroélectriques, nous pouvons augmenter notre capacité de production d’électricité propre et réduire notre dépendance aux sources d’énergie externes.

Outre l’hydroélectricité, il est crucial de promouvoir l’utilisation de l’énergie solaire et éolienne en Suisse. Grâce à des politiques incitatives et à des investissements dans l’infrastructure, nous pouvons encourager l’installation de panneaux solaires et de parcs éoliens pour produire une quantité significative d’électricité renouvelable.

Libéraliser le réseau électrique

Un facteur important est de simplifier et d’accélérer les procédures d’autorisation, qui très souvent bloquent la réalisation des projets sur de nombreuses années. De plus, une libéralisation du réseau électrique est nécessaire pour encourager les communes et citoyens à poser des panneaux solaires sur tous les toits adéquats à cet effet. Actuellement les lois fédérales sur l’énergie électrique bloquent l’essor de la pose de panneaux solaires dès que les sites de production ne sont pas contigus.

Soutenir la recherche et l’innovation

Pour viser une indépendance énergétique durable, il est crucial d’investir dans la recherche et le développement de technologies énergétiques avancées. En soutenant la recherche scientifique et l’innovation, nous pouvons découvrir de nouvelles solutions énergétiques et améliorer l’efficacité de nos systèmes énergétiques existants. Il est également nécessaire de renforcer les normes et les réglementations en matière d’efficacité énergétique, mais en gardant un équilibre pratique entre norme et réalisation, au vu de l’urgence actuelle.

Favoriser l’économie circulaire au niveau local

La promotion de l’économie circulaire au niveau local est une démarche essentielle pour favoriser la durabilité, la résilience et la prospérité des communautés. En favorisant la réutilisation, le recyclage, l’achat local et responsable, ainsi que la collaboration entre les acteurs locaux, nous pouvons créer des systèmes économiques plus circulaires, réduire les déchets et les émissions de carbone, et stimuler l’innovation. Il est crucial que les gouvernements, les entreprises et les citoyens s’engagent collectivement dans cette transition pour bâtir des communautés plus durables et offrir un avenir meilleur pour les générations à venir.

A Berne, je m’engagerai pour introduire un cadre législatif pour accélérer la transition vers une économie circulaire sur la base de mesures pratiques, ceci en introduisant des incitatifs économiques simples et efficaces (par exemple taux différencié de TVA entre produits nouveaux ou usagés).

Promotion de la réutilisation et du recyclage

Pour favoriser l’économie circulaire, il est important de mettre en place des infrastructures de collecte sélective qui permettent aux citoyens de séparer et de recycler efficacement les matériaux recyclables. Cela favorise la récupération des ressources et réduit la quantité de déchets envoyés aux décharges. Le cycle « recyclage » doit être intégré dans le cycle économique pour  devenir un marché à part entière, et ainsi éviter le modèle des interdictions.

Au niveau local, il est essentiel de soutenir et de promouvoir les initiatives de réutilisation, telles que les magasins d’occasion, les systèmes d’échange et les ateliers de réparation. Encourager les citoyens à donner une seconde vie aux objets et à favoriser l’économie de partage contribue à réduire la demande de nouvelles ressources et à minimiser les déchets.

Encouragement à l’achat local et responsable

Favoriser l’économie circulaire signifie encourager la production locale et réduire la dépendance aux biens importés. En soutenant les producteurs locaux, les artisans et les entreprises durables, les communautés peuvent stimuler l’économie locale, réduire l’empreinte carbone liée au transport et favoriser des pratiques de production plus respectueuses de l’environnement.

Promouvoir une consommation responsable est un élément clé de l’économie circulaire au niveau local. Il est important de sensibiliser les citoyens aux impacts de leurs choix de consommation, de promouvoir des produits durables et éco-responsables, et d’encourager les comportements tels que le réemploi, la réparation et le partage de biens.

Collaboration entre acteurs locaux

La transition vers une économie circulaire nécessite une collaboration étroite entre les acteurs locaux, tels que les gouvernements, les entreprises, les organisations communautaires et les citoyens. En créant des partenariats, des réseaux et des plateformes de collaboration, les communautés locales peuvent échanger des connaissances, des ressources et des bonnes pratiques pour promouvoir l’économie circulaire de manière plus efficace. Le parlement fédéral en stimulant la recherche et créant des incitatifs économiques donnera le momentum à cette économie du futur.

Les communautés locales peuvent également soutenir les initiatives d’innovation qui favorisent l’économie circulaire. Cela peut inclure le soutien financier, l’accès à des espaces de travail collaboratifs et le partage de connaissances pour encourager le développement de nouvelles idées, de technologies et de modèles d’affaires axés sur la circularité.

Accélérer la digitalisation de l’administration

L’accélération de la digitalisation de l’administration est une étape cruciale pour moderniser nos services publics et répondre aux besoins des citoyens dans un monde numérique en constante évolution. En simplifiant les procédures administratives, en améliorant l’accessibilité des services publics et en renforçant l’interaction avec les citoyens, nous pouvons créer une administration plus efficace, transparente et orientée vers le citoyen. Il est essentiel d’investir dans les technologies numériques, de former le personnel administratif et de garantir la sécurité des données pour mener à bien cette transformation numérique. Ensemble, nous pouvons bâtir une administration moderne, prête à relever les défis du futur et à fournir des services de qualité à tous les citoyens.

A Berne, je m’engagerai pour une digitalisation accélérée au vu de notre retard actuel, ceci en ajustant le cadre législatif fédéral afin de faciliter cette transition numérique dans tout le pays de façon interopérable, en particulier dans le domaine médical. De plus, en rapport avec le fond sur les start-ups, je proposerai des incitatifs pour stimuler la recherche dans ce domaine et la création de produits informatiques de pointe. 

Simplification des procédures administratives

La digitalisation permet d’automatiser de nombreuses tâches administratives, ce qui réduit la paperasserie et simplifie les procédures. Les formulaires en ligne, les signatures électroniques et les systèmes de gestion électronique des documents facilitent les interactions entre les citoyens et l’administration, rendant les démarches plus rapides et plus efficaces.

En adoptant des systèmes numériques, les administrations peuvent centraliser les données, ce qui facilite la gestion et le partage d’informations entre différents services. Cela évite les redondances et les erreurs, permettant ainsi une prise de décision plus éclairée et une coordination améliorée.

Amélioration de l’accessibilité des services publics

La digitalisation permet de rendre les services publics accessibles à tout moment. Les citoyens peuvent effectuer des démarches en ligne, tels que le renouvellement de documents administratifs, le paiement des impôts ou la demande de prestations sociales, sans être limités par les horaires d’ouverture des bureaux administratifs.

La digitalisation offre également la possibilité de personnaliser les services publics en fonction des besoins individuels. Les plateformes en ligne peuvent être conçues pour fournir des informations ciblées et des conseils pertinents aux citoyens, améliorant ainsi leur expérience et leur satisfaction.

Renforcement de l’interaction entre l’administration et les citoyens

La digitalisation facilite la communication entre les citoyens et l’administration. Les canaux numériques, tels que les sites web, les e-mails et les applications mobiles, permettent une interaction rapide et efficace. Les citoyens peuvent poser des questions, soumettre des demandes et recevoir des réponses en temps réel, ce qui renforce la confiance et la transparence.

Les outils numériques offrent également des opportunités de participation citoyenne accrue. Les plateformes en ligne permettent aux citoyens de donner leur avis, de participer à des consultations publiques et de contribuer activement aux processus décisionnels. Le vote électronique doit être introduit une fois qu’une identique électronique sécurisée sera accessible aux citoyens qui le souhaitent. Cela favorise une gouvernance plus démocratique (taux de participation) et inclusive.