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La vaccination dans les pharmacies : une évidence de santé publique ?

Le but premier de la santé publique est de prévenir les maladies aussi bien infectieuses (tétanos, poliomyélite, méningite, rougeole…) que non transmissibles (hypertension, obésité, diabète…). La découverte du principe de vaccination et l’introduction à large échelle des vaccinations ont permis de réduire très fortement la mortalité et morbidité (gens atteints d’une maladie, par exemple la grippe, mais qui n’en meurent pas) dues à certaines maladies infectieuses, ceci en particulier chez les enfants. Par exemple, les cas de poliomyélite sont devenus très rares en Suis…

L’inter-professionalité : réalité vécue ou illusion très helvétique ?

Les maladies chroniques sont en forte progression dans les sociétés occidentales. C’est le corrélat à l’augmentation de l’espérance de vie. De plus, nous vivons mieux que la génération précédente malgré ces affections chroniques. Ces développements ont des répercussions très profondes pour nos sociétés, dont nous ne mesurons que très partiellement les conséquences au long terme (par exemple l’impact sur les caisses de pension ou sur l’AVS). Ceci explique aussi une partie de la croissance des coûts de la santé, et dans ce contexte des adaptations importantes seront indispensabl…

La Suisse a-t-elle une pénurie ou une pléthore de médecins ?

Les politiciens et les assureurs recommandent de consulter le médecin de famille lors d’un problème médical. Cependant, lorsqu’un médecin de famille prend sa retraite, il a souvent de la peine à remettre son cabinet à un successeur et parfois doit fermer sa pratique. Les patients eux ont fréquemment des difficultés à retrouver un médecin de premier recours, et ainsi se rendent directement aux urgences de l’hôpital quand ils ont un problème médical même mineur. Corollaire, les urgences sont à leur tour surchargées par ces patients qui vont bloquer le flux pour les vraies urgences. Un dév…